« La forêt de mon père »
Son film parle de l’irruption de la maladie dans le quotidien d’une famille aimante mais aussi de la force du lien, de l’amour qui unit ses membres pour faire face. C’est un film lumineux et intranquille, doux mais chamboulant. Il y a beaucoup d’émotions mais aussi de la légèreté et de l’humour. il parle aussi d’une réalité invisible, un sujet encore tabou et stigmatisant qui touche 1 personne sur 5 dans notre pays. L’histoire de Gina, Tony et Nora dans son film est celle de nombreux enfants, témoins des troubles d’un membre de leur famille. On oublie souvent de leur donner des clés pour comprendre la souffrance de leur proche mais aussi pour comprendre ce que cette souffrance provoque en eux-mêmes. Des études menées dans les pays scandinaves montrent que plus d’une personne sur 3 qui reçoit des soins en psychiatrie a des enfants. Son film veut faire bouger les lignes. En France, il a été remarqué par la Ciné-ligue qui montre des films aux élèves des écoles secondaires. Ici, le film sera montré du 10 au 17 octobre 2020 durant la semaine sur la santé mentale en partenariat avec le CRESAM. Il y aura une projection dans chaque province, dont une à Welkenraedt.
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