PCDR Mobilité
Résultats des enquêtes menées à ce stade :
- Stationnement à Baelen (document pdf)
- Mobilité des usagers du centre (document pdf)
- Usagers du centre : réponses aux questions ouvertes (document pdf)
- Mobilité scolaire à Baelen (document pdf)
- Mobilité scolaire à Membach (document pdf)
En route vers l’école …
- Une situation paradoxale
Différentes raisons :
- Dépose minute sur le chemin du travail,
- Gain de temps,
- Réflexe automobile …
Incitent les parents à déposer leurs enfants en voiture à l’école.
- Une escalade
Toutes ces raisons engendrent alors des effets pervers aux abords des écoles :
- Circulation et embouteillages,
- Risques d’accidents dûs au stationnement sauvage et aux manoeuvres parfois dangereuses des véhicules
- Augmentation du bruit et dégradation de l’air,
- Sentiment accru d’insécurité chez les parents
En utilisant quotidiennement leur voiture, les parents aggravent la situation et augmentent l’insécurité routière.
- Et pourtant
- Les distances entre le domicile et l’école sont inférieures ou égales à 1km pour 50% des élèves de Baelen,
- Le premier kilomètre en voiture pollue plus que les autres (le moteur n’a pas le temps de chauffer),
- Les déplacements en voiture exposent les enfants au stress du conducteur,
- Le recours permanent à la voiture retarde l’apprentissage de la rue et de ses dangers,
- Les déplacements en voiture privent les enfants d’une activité physique régulière, pourtant essentielle à leur bonne santé.
- Inversons la logique
Il est possible d’inverser la logique du « tout à l’auto » au profit de modes de déplacements doux comme la marche à pied, le vélo ou les transports en commun, en élaborant un Plan de Déplacements Scolaires.
1. Plus d’enfants vont à l’école à pied ou en vélo
2. Le trafic automobile diminue
3. Les rues sont plus sûres
4. Le sentiment de sécurité augmente, les parents sont rassurés
Comment assurer davantage de sécurité d’abord, de mobilité ensuite aux élèves de Baelen ?
- Des citoyens s’investissent
Question aussi délicate qu’interpellante sur laquelle des citoyens, des parents, des enseignants ont décidé de se pencher. Réunis au sein d’un groupe de travail, ils ont étudié le problème, sont descendus sur le terrain, y ont arpenté trottoirs et ruelles, ont traversé routes et grand-routes et pris note consciencieusement des illogismes, des endroits dangereux, des infrastructures déficientes : signalisation absente, mal placée, marquages inadéquats…, bref de toutes les embûches rencontrées par les élèves lors de leurs déplacements vers l’école de Baelen.
- Et constatent …
D’où qu’ils viennent, que ce soit du bas du village ou des hameaux par delà la nationale, les enfants rencontrent de multiples obstacles sur leur parcours.
Quelques constats parmi les 35 points noirs répertoriés : zone 30 trop limitée, absence de signalisation des parkings de délestage, crayons indicateurs trop proches de la zone sensible, localisation passage piéton illogique, trottoir discontinu, revêtement (route et trottoirs) en mauvais état, parkings illégaux, pas de panneaux ou de signalisations lumineuses pour renseigner l’école, …
- La situation la plus dangereuse
Parmi les observations, la situation la plus dangereuse repérée par le groupe concernait l’ancienne cour de l’école, devenue parking un peu vite, un peu malgré elle (la voiture s’engouffre partout où elle peut !). Les enfants identifiaient encore cet espace comme une zone de loisirs et les enseignants n’y exerçaient pas de surveillance, car ils se concentrent sur les traversées de voiries. Des situations très dangereuses avaient été observées lors des manœuvres parentales, raison pour laquelle la première recommandation du Groupe de Travail mobilité au collège fut l’interdiction provisoire (en attendant un aménagement sécurisant) de l’accès à l’ancienne cour pour les voitures.
- Sur quoi et sur qui agir prioritairement ?
Les membres du GT ont ensuite réfléchi aux priorités sur lesquelles se concentrer en vertu de l’urgence (car danger), des opportunités, du nombre de personnes touchées, de la facilité à mener l’action et de l’exemplarité de celle-ci :
o Agir sur l’engorgement de l’hyper-centre
o Gérer le flux automobile
o Diminuer les déplacements monomaniaques
o Diminuer la vitesse des voitures
o Augmenter les déplacements doux
o Stimuler le déplacement des piétons
o Agir au niveau du poids des mallettes
- Et pour ce faire, commencer par :
o Organiser une large campagne de communication dans le bulletin communal (c’est l’objet du dossier du bulletin communal n° 366 de septembre-octobre 2011).
o Mener une réflexion « commune + école » sur « par où va-t-on faire sortir les enfants », un préalable permettant d’orienter les choses à mettre en place.
- Réponse du Collège au sujet de la sortie des écoliers : il n’y aura qu’une seule sortie, par l’ancienne cour. Les motivations sont les suivantes : surveillance à assurer à un seul endroit, une sortie côté RN impossible (et de toute façon pas souhaitée), la Commune ne peut accéder à la co-propriété pour une sortie sur la Rue Longue, donc pas de réelle alternative.
o Intervenir auprès du TEC pour que ceux-ci déplacent l’arrêt de bus (route d’Eupen) situé sur le passage piétons.
o Prolonger le demi trottoir jusqu’au bout du parking au centre (= poser des bordures en béton le long du jardin de la crèche).
o Tracer et/ou repeindre des passages pour piétons aux abords des écoles
o Décider d’affecter un parking aux enseignants ainsi qu’au bus scolaire (celui qui se situe derrière l’ancienne maison de la police).
o Déplacer la barrière cadenassée du parking des enseignants de 2m, afin de donner accès du parking à la cour par le petit escalier (qui serait à réaménager, dans ce cas).
o Encourager l’utilisation des parkings de délestage (via une info dans le bulletin communal, via une signalisation de ceux-ci, via la fiche d’accessibilité)
o En début d’année scolaire, apprendre ou revoir la circulation piétonne avec les élèves (cfr projet printemps de la mobilité et présence policière dans les classes).
o Concevoir une fiche d’accessibilité multimodale
Ces premières suggestions ont été validées par le collège et réalisées ou inscrites au planning du 1er trimestre scolaire.
Une action initiée dans le cadre de l’Opération de Développement Rural