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Forges (401)

Aux Forges, à Forges, les Forges, a lès fôdjes... Dénominations encore actuelles tant en français qu'en wallon. Nous vous invitons à prendre connaissance de Forges en quelques traits et événements.

Tout d'abord, l'altitude qui, à cet endroit, est de 220 m, et le nombre de bâtiments : 36, qui se répartissent entre maisons, entreprises, home et immeubles à appartements. Y était installée une forge de fer (voir Carte Martini dans Infos communales, n° 400, p. 13)

carte postale de Forges datée de 1901
extrait du plan POPP, environ 1845

 


Sans doute davantage connus, le couvent et le pensionnat de Forges couvrent de multiples constructions et habitations. A la fin du XVIIIe siècle, un ermite y avait fixé son gîte. En 1871, le chanoine Sühs de Baelen, fondateur de la Congrégation des Sœurs Franciscaines, installait trois religieuses au couvent qu’il avait fait construire sur la hauteur de Forges-Baelen. En 1896 a lieu la construction d’un grand bâtiment destiné à un pensionnat pour y loger des élèves de la région verviétoise (150 garçons). A l'avènement de la seconde guerre mondiale, Forges et Baelen deviennent territoire allemand avec cette conséquence d'un exil des sœurs et de leurs 50 pensionnaires vers Antheit durant toute la guerre. En 1946, c'est le retour à Forges-Baelen. Le pensionnat devient «Home» et est réservé aux enfants pauvres et abandonnés et s'adapte aux nouvelles lois sur la protection de la jeunesse. Il reçoit même les honneurs d'une visite royale ! La reine Fabiola et le roi Baudouin s'y rendirent en 1969.

le Roi Baudouin se rendant à Forges pour y retrouver la Reine Fabiola


En 1991, se crée le Centre d’Accueil d’Urgence. Aujourd’hui plus de 2000 jeunes ont pu bénéficier de ce centre. Bernard Brach en est l’actuel Directeur général. En l’an 2000, la Communauté des sœurs Franciscaines de Luxembourg fait don de l’ensemble des bâtiments à la Fondation Françoise Dufaing qui gère actuellement tout le site.

Y existait aussi l’abri de Biernohez situé au-dessus des derniers bâtiments du Home St-François. Monsieur Reinertz avait reçu le permis d’exploiter une carrière souterraine de grès. Ces pierres constitueront l’essentiel des matériaux employés à la construction du hameau de Forges, associées à la brique et au marbre rose. Après l’invasion allemande, il semble que cette ancienne carrière soit devenue un centre de télécommunication puis un refuge pour les Dolhaintois (notamment l’Abbé Eugène Kunsch, S.A.M, mort en martyr au Vietnam) et les Baelenois soucieux de se mettre à l’abri des bombardements américains à la fin de la guerre.

les Abbés Marcel Hauglustaine, assis à gauche, et Eugène Kunsch


Citons encore la grave collision de trams survenue le 9 février 1947.


Vu l'abondante matière, la suite de cet article paraîtra dans le numéro suivant.
à suivre,

A. Hauglustaine, Camille Meessen

Sources:
Arsène Buchet, Limbourg et ses environs. 1940.
Mémoire de Baelen-Membach (tomes 1 à 12)

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