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Le vieux Nereth disparaît (373)

Ces dernières semaines (fin août - début septembre 2012), une vénérable construction, sans doute la plus ancienne érigée à Nereth, a disparu ! Les outrages du temps et la vétusté de la fermette Op et Träpgen ont eu raison d’elle. Sa conservation et son adaptation aux besoins de vie actuels auraient, inévitablement, exigé de trop gros efforts financiers.

Ces dernières semaines (fin août - début septembre 2012), une vénérable construction, sans doute la plus ancienne érigée à Nereth, a disparu ! Les outrages du temps et la vétusté de la fermette Op et Träpgen ont eu raison d’elle. Sa conservation et son adaptation aux besoins de vie actuels auraient, inévitablement, exigé de trop gros efforts financiers.

Op et TräpgenDans son étude consacrée à sa famille, Joseph Meessen nous renseigne sur cette maison qu'il propose de dater, quant à ses origines, du 15e ou 16e siècle ! Il ajoute également de nombreux renseignements sur ses occupants à un moment précis de son histoire. Nous lui empruntons quelques éléments pour réaliser cette notice.

Corneille Mertens, écrit-il, un ancien de Nereth décédé nonagénaire en 1975, citait 24 maisons anciennes qui avaient disparu à son époque. Sans doute, celle dont il est fait mention ici avait-elle mieux résisté aux injures du temps et surtout à l'abandon pour, récemment, disparaître à son tour sous «la pioche» des démolisseurs.

Située à gauche de la route Baelen-Nereth, avant l’embranchement de la rue des Tilleuls, cette vieille bâtisse chaulée, murs en moellons et colombages, était construite sur un terrain surélevé. L'appellation op et träpgen (aux petits escaliers) doit son origine au fait qu'il fallait monter dix marches pour accéder à la porte d'entrée. Les habitants de Nereth se souviendront des deux grands tilleuls qui bordaient la maison, côté rue, ainsi que d'une grande croix en bois adossée au pignon de la maison. Le socle en pierre calcaire présentait la date de 1846.

En 1706, cette maison était la propriété des époux Adam Cool et Elisabeth Scheen. Puis elle passera aux mains de leur fille Elisabeth Cool qui avait épousé Jean Léonard Fluhr. Devenue veuve, elle vend sa maison qui, en 1753, était qualifiée de zeer bauwallig (très délabrée) ainsi que les terres qui formaient une superficie de +/- 2 hectares 16 ares, à Henri Mees, époux de Marie Sibylle Cool, pour la somme de 800 florins brabants. En 1807, la maison appartient aux époux Joseph Sartenaer-Marie-Barbe Meessen. Par après, elle sera, au XIXe et au début du XXe siècle, la propriété des familles Dohm et Lemeunier.

Il convient de signaler, enfin, que cette maison aujourd'hui disparue a été la maison natale de l'abbé Jean Arnolds, qui naît à Nereth le 7 mars 1904. Dans un prochain article nous reviendrons davantage sur la personnalité de cet abbé mort en déportation et au sujet duquel une stèle érigée à sa mémoire était inaugurée, fin septembre, à Montzen.

André Hauglustaine, Camille Meessen

Photo: La fermette Op et Träpgen vers 2005
Sources:
Joseph Meessen, Généalogie de Petter Mees de Nereth-Baelen s/V. et de ses descendants. Welkenraedt, janvier 1977, 78 pages.
Guillaume Massenaux, Le vicaire Jean Arnolds, un Baelenois, prêtre-martyr holocauste du nazisme. Baelen, 1980.

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