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L'ancienne frontière belgo-prussienne (351)

Avec le proche retour des beaux jours, coïncide également l’envie de se balader. Dans ce dossier, l’Association pour la Promotion du Tourisme à Baelen-Membach vous invite à découvrir et à parcourir ses deux nouvelles balades balisées début novembre 2008.


Intitulées « A la découverte de l’ancienne frontière belgo-prussienne XIXe et XXe siècles », ces deux balades, l’une de 5 et l’autre de 10 km, vous emmèneront à la découverte des anciennes bornes de pierre qui ont délimité pendant plus d’un siècle la frontière entre la Prusse et la Belgique. Le contenu de ce dossier est disponible sous forme de brochure disponible notamment à l’administration communale vous permettant d’allier promenade et découverte de notre histoire locale.

La frontière belgo-prussienne

Signé en juin 1816, le Traité d’Aix-la-Chapelle détermine les limites frontalières entre la Prusse et les Pays-Bas (la Belgique dès 1830). Cette démarcation nouvelle se concrétise par l’implantation de bornes qui, à cette époque, sont des poteaux en bois, peints aux couleurs noir et blanc, côté prussien, orange et blanc, côté hollandais (puis belge). Ils seront remplacés par des bornes en pierre numérotées, octogonales ou carrées, qui, pour la plupart, existent encore aujourd’hui.

Cette frontière limite les communes de Baelen et de Membach avec celles d’Eupen et de Kettenis. Les deux marches proposées parcourent le tronçon frontalier compris entre les bornes 179 et 185. Cette portion du parcours porte aujourd’hui le nom de Chemin des Fraudeurs en mémoire de ces hommes venus d’Eupen qui pratiquaient la fraude au nez et à la barbe des douaniers prussiens chargés de surveiller la frontière. Au risque de leur vie, ils tentaient de la repasser, besaces et sacs remplis de victuailles destinées au marché noir ou, dans certains cas, réservées à la consommation familiale.

1.- Le Garnstock. Endroit de passage entre la Prusse et la Belgique, entre Baelen et Eupen au XIXe siècle. Le poste frontière s’y trouvait où douaniers belges et prussiens se côtoyaient régulièrement dans l’exercice de leurs fonctions. C’est aussi l’époque où nos voisins eupenois sont plongés dans une crise sans pareille. La monnaie allemande a dévalué spectaculairement et les denrées sont rares. Côté Baelen, la vie semble être tout autre !

Des commerçants de Baelen et de Membach s’installent plusieurs heures par semaine à l’endroit dénommé Bureau, maison occupée par la douane belge. Ces commerçants y installent leurs échoppes chargées de produits offerts à la clientèle eupenoise. Le pain est une denrée particulièrement prisée. Ainsi en témoignent les nombreuses annonces passées dans les journaux eupenois. Les boulangers Radermecker de Membach et Pierre Herné de Baelen s’y rendent régulièrement. D’autres marchandises sont bien évidemment proposées à une clientèle en quête de produits devenus chers côté prussien : boites d’allumettes, pétrole, … Cette situation débouchera inévitablement sur la fraude qui sévira, dès lors, le long de la frontière dans le sens Baelen-Membach vers Eupen et l’arrière-pays eupenois.

2.- Le couvent du Garnstock. En 1909, des religieux allemands et autrichiens s’installent au Garnstock. Ils louent d’abord une maison située vis-à-vis du couvent actuel et y aménagent une chapelle. En 1913, est décidée la construction du couvent actuel et d’une chapelle plus spacieuse. Mais les vicissitudes de la guerre 14-18 font qu’ils sont mobilisés par leurs pays respectifs et ne reviendront plus à Baelen. Les bâtiments resteront inoccupés plusieurs années jusqu’au jour où des Pères Franciscains font l’acquisition du couvent et de ses dépendances. Ils entament une campagne de construction qui s’achève par l’édification de l’église actuelle dont les murs extérieurs sont construits en marbre de Baelen. Les bâtiments appartiennent aujourd’hui à la Fondation Saint-François d’Assise.

3.- La Cour de Cortenbach. Dénommée de la sorte vers 1600 lorsque la seigneurie de Membach passe à la famille de Cortenbach. L’ensemble du bâtiment subit de nombreuses transformations au cours des siècles. Au XIXème en particulier lorsque les Sœurs Récollectines s’y installent et modifient complètement le bâtiment central (l’actuelle Maison de repos). Transformée elle aussi, la façade de l’aile gauche de quatre travées sur deux niveaux, semble dater du XVIIIe siècle.

Quant à l’aile droite dont le cachet est plus ancien, elle est partagée en deux parties bien distinctes. Il s’agit d’un bâtiment de deux niveaux composés de sept travées. La partie située à gauche comporte trois travées en moellons de grès. Le percement d’une porte a fait disparaître une fenêtre géminée. La partie de droite propose quatre travées en moellons de calcaire. Les seuils et les linteaux des baies de fenêtres sont prolongés, formant des bandeaux continus sur toute la largeur de la façade. Deux piliers carrés délimitent l’entrée de la propriété. L’un présente l’inscription Cortenbach, l’autre Lindenhof.

4.- La chapelle du Gisberg. Construite en 1890, la chapelle du Gisberg est dédiée à Notre-Dame des Sept Douleurs. Encastrée dans le mur extérieur, une pierre commémorative rappelle la restauration de 1998. L’artiste baelenois, Peter Hodiamont, l’a dotée d’un retable en faïence vernissée et de deux vitraux colorés.

5.- La croix Jakob Hennen. Février 1918. Jakob Hennen accompagne une bande de fraudeurs venus d’Eupen qui opèrent sur le territoire baelenois. Les sacs remplis de vivres, ils tentent de repasser la frontière à l’endroit dénommé Loussack à Membach. Surpris par une patrouille allemande, Hennen ne répond pas aux sommations des douaniers qui ouvrent le feu et le blessent mortellement. Aujourd’hui encore s’élève à proximité du lieu du drame, une croix qui rappelle ce fait divers tragique qui a fait grand bruit parmi la population locale. [Photo HENNEN.jpg]

6.- La croix du chemin d’Overoth. Une massive croix de pierre présente un Christ accompagné des dates 1567 et 1608 qui correspondent aux années du pastorat du curé Waleran Cloker. Elle rappellerait cette période durant laquelle le curé de Baelen, acquis au protestantisme, mena une vie privée assez singulière au grand dam de ses paroissiens qui boudèrent son ministère (Schmolkrütz). Au décès de ce curé, sans doute voulurent-ils ériger cette croix en guise d’expiation ?

Marche de 5 km (Balisage : rectangle jaune sur fond blanc)
Cette marche de 5 km se fait uniquement au départ de Membach (Parking aux alentours de l’église).
Prendre la direction d’Eupen, franchir le ruisseau dit Breyenborn, laisser les bâtiments de la cour de Cortenbach à droite et emprunter quelque peu la rue Stendrich pour amorcer assez rapidement à gauche, la côte qui conduit à la chapelle du Gisberg (4). Arrivé à cette chapelle, continuer tout droit jusqu’à hauteur des bornes 181. (Vous retrouvez à partir de cet endroit le parcours des 10 km avec son balisage fléché rectangle bleu/blanc).

Descendez à droite le chemin des Fraudeurs. Traverser la route Membach-Eupen (Stendrich). Continuer ce chemin pour y rencontrer, quelques centaines de mètres plus loin, la borne 179 et enjamber le ruisseau dit Stadtgraben. La remontée un peu raide aboutit à la croix Jakob Hennen (5). Tourner à droite et longer la ferme du Loussac. Continuer cette direction jusqu’à un carrefour de chemins pour prendre à droite celui qui, passant devant le cimetière de Membach, atteint l’entrée du village de Membach et le point de départ.

Marche de 10 km (Balisage : rectangle bleu sur fond blanc)
Cette marche peut se faire soit au départ de Baelen, soit au départ de Membach.

Au départ de Baelen (Parking devant la Maison communale, rue de la Régence)

Prendre la direction du Thier, suivre les flèches qui conduisent jusqu’aux limites du zoning industriel d’Eupen où se trouvait encore la borne 185, disparue aujourd’hui. Bifurquer alors vers la droite et prendre la direction du couvent du Garnstock où se trouvent les bornes 184 (1+2). Traverser la route Baelen-Eupen - Prudence pour la franchir ! - puis prendre la direction de Röreken. Passer devant les bornes 182 et continuer jusqu’aux bornes 181. A cet endroit, prendre à gauche et descendre le chemin des Fraudeurs qui traverse la route Membach-Eupen (Stendrich). Continuer ce chemin pour y rencontrer, quelques centaines de mètres plus loin, la borne 179 et enjamber le ruisseau dit Stadtgraben.

La remontée un peu raide aboutit à la croix Jakob Hennen (5). Tourner à droite et longer la ferme du Loussac. Continuer cette direction jusqu’à un carrefour de chemins puis prendre celui à droite qui longe le cimetière de Membach et atteint l’entrée du village. Prendre légèrement à droite et passer devant les bâtiments de l’ancienne cour foncière de Cortenbach dont la partie centrale est occupée par la Maison de Repos (3).

Puis à droite emprunter quelque peu la rue Stendrich pour amorcer, assez rapidement à gauche, la côte qui conduit à la chapelle du Gisberg (4). Arrivé à cette chapelle, prendre directement à gauche le chemin qui débouche dans le bas du hameau d’Overoth. Prendre encore à gauche pour entamer la traversée de ce hameau jusqu’à la route nationale Baelen-Eupen. Prendre à gauche le chemin d’Overoth où se trouve une croix en pierre datée du début du XVIIe siècle (6) et, enfin, continuer ce chemin de terre qui ramène à Baelen, point de départ.

Au départ de Membach (Parking aux alentours de l’église)

Prendre la direction d’Eupen, franchir le ruisseau dit Breyenborn, laisser les bâtiments de la cour de Cortenbach à droite et emprunter quelque peu la rue Stendrich pour amorcer assez rapidement à gauche, la côte qui conduit à la chapelle du Gisberg (4). Arrivé à cette chapelle, prendre directement à gauche le chemin qui débouche dans le bas du hameau d’Overoth. Prendre de nouveau à gauche pour entamer la traversée de ce hameau jusqu’à la route nationale Baelen-Eupen.

Prendre à gauche le chemin d’Overoth où se trouve une croix en pierre datée du début du XVIIe siècle (6) et, enfin, continuer ce chemin de terre qui aboutit sur le Thier à Baelen.

Prendre directement à droite et suivre les flèches qui conduisent jusqu’aux limites du zoning industriel d’Eupen où se trouvait encore la borne 185, aujourd’hui disparue. A cet endroit, bifurquer alors vers la droite et prendre la direction du couvent du Garnstock où se trouvent les bornes 184 (1+2). Traverser la route Baelen-Eupen puis prendre la direction de Röreken. Passer devant les bornes 182 pour atteindre les bornes 181.

A cet endroit, prendre à gauche et descendre le chemin des Fraudeurs qui traverse la route Membach-Eupen (Stendrich). Continuer ce chemin pour y rencontrer, quelques centaines de mètres plus loin, la borne 179 et enjamber le ruisseau dit Stadtgraben. La remontée un peu raide aboutit à la croix Jakob Hennen (5). Tourner à droite et longer la ferme du Loussac. Continuer cette direction jusqu’à un carrefour de chemins pour prendre à droite celui qui, passant devant le cimetière de Membach, atteint l’entrée du village de Membach et le point de départ.

Crédit photo. : Francis Bebronne - Jean-Marie Beckers - Roger Brandt - René Canaux - André Hauglustaine - Francis Quodbach

Avec le soutien de l’Administration Communale et de l’Echevinat de la Culture et du Tourisme de Baelen

Les personnes intéressées peuvent s’adresser à :

- Administration communale de Baelen : + 32 (0)87 76 01 10

- Maison du Tourisme du Pays de Vesdre : www.paysdevesdre.be - aW5mb0BwYXlzZGV2ZXNkcmUuYmU=

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