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Forges (suite) (402)

Dans le précédent numéro, nous vous avions entretenu du hameau de Forges, de ses habitations et de sa population. Aujourd'hui, il sera question de vous présenter ce même hameau mais cette fois sous l'angle «industriel».

En effet, déjà au XVIIe siècle, le hameau résonnait de bruits inhabituels ! Deux Liégeois, Robert de Noirfalize et Mathias de Mélen, y avaient installé une usine équipée d'un four de réduction de minerai extrait dans la campagne de Meuschemenderheid. Une forge complétait cette installation sans doute importante car elle transmettra son nom et ses activités au hameau lui-même !

La Forge de fer figure sur une carte du duché de Limbourg, datée du XVIIe siècle

 

Les eaux du ruisseau de Baelen qui arrosent Forges, étaient bien salutaires aux roues à aubes qui, en 1721 par exemple, actionnaient 7 moulins à farine !
 

En 1762 une papeterie y est établie par Jean Sühs. Cette papeterie qui s'était développée sous la direction de Victor Limbor, a été, par la suite, reprise et déménagée, au XXe siècle, à Stembert sous le nom «Mabelpap», propriété de la famille Tempels venue d’Arlon avec son expertise pour fabriquer le papier. Aujourd’hui elle occupe une place très importante dans le zoning de Stembert sous le nom de «SCA Hygiène Products SA» et compte plusieurs centaines d'employés (photo: Cheminée servant à dégager les fumées des chaudières de la papeterie. Démolie au printemps 2003)

 

Puis il y a eu le moulin Al Berwette situé à la limite de Dolhain, qui a servi de foulerie, de moulin à grains et de moulin à l’huile. Depuis le XVIIe siècle, Al Berwette a appartenu successivement,aux familles Melen, Le Ban, van der Heyden et Lemeunier. Il convient également de citer les importantes Filatures Tiquet-Levaux, incendiées la nuit du 9 au 10 août 1914.

Filature et tissage Tiquet incendiés par les Allemands le 9 août 1914

 

S'y trouvaient également l'ancien moulin Vilvorder qui, à la suite d'un grave incendie, est devenu aujourd’hui  un magnifique immeuble à appartements et les carrières de marbre de Baelen dont l'exploitation est attestée dès le XIIe siècle déjà. Nombreuses sont les maisons qui possèdent encore des façades appareillées en marbre de Baelen ou encore du carrelage du même matériau dans certaines pièces.

Une autre carrière de grès exploitée par Monsieur Reinertz  a été mise en chantier dans les flancs de la colline de Biernohez. Les pierres qui en sortiront, constitueront l’essentiel des matériaux employés à la construction du hameau de Forges, associées à la brique et au marbre rose. Aujourd'hui encore, les meubles Wansart occupent une grande place sur la rive gauche du ruisseau de Baelen mais aussi à l’emplacement de la dernière carrière de marbre rose. 
                                                                                                  A. Hauglustaine, Camille Meessen

Sources:
Arsène Buchet, Limbourg et ses environs. 1940.
Mémoire de Baelen-Membach (tomes 1 à 12)

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